En tant que peintre, Clive Smith s'intéresse à la façon dont la peinture contemporaine aborde les problèmes sociaux modernes. Son travail de portrait réaliste de deux décennies possède un haut degré de naturalisme, exécuté dans un style qui rappelle le travail de milieu de carrière réalisé par le peintre Lucian Freud. Ces portraits austères, qui présentent souvent un sentiment de mélancolie, sont peints avec une palette de bleus, de beiges, de gris, de bruns et d'ocres. Le langage corporel des personnages singuliers, et même ceux des groupes, projette le plus souvent un sentiment d'isolement et de vulnérabilité.
« la masculinité, tout comme la féminité, est avant tout une construction – sociale, culturelle, historique », Victorine Tuaillon aborde, entre autres, les modes de socialisation, les normes et leur intériorisation, les comportements différenciés des parents, les hiérarchisations y compris dans la langue (masculinisée volontairement), l'apprentissage des sentiments, l'hétéro-normalité, la justification d'un ordre social pas l'invention d'un ordre naturel, la réduction des êtres humains à leurs gamètes, les hypothèses biaisées de la vie sociale « préhistorique », la complexité et la plasticité cérébrale (sur ces points, Rebecca M. Jordan-Young : Hormones, sexe et cerveau et Catherine Vidal : Nos cerveaux, tous pareils tous différents !), la soi-disant crise de la masculinité (lire par exemple, Francis Dupuis-Déri : La crise de la masculinité. Autopsie d'un mythe tenace), les mouvements masculinistes, l'adoption de comportements dangereux, les dynamiques du pouvoir, les gars du coin et leurs discours dans l'entre-soi…A écouter ici : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table et ici : https://www.youtube.com/channel/UCmsEKbOV5Drze1NdtQcsSNg
« Je crois que le féminisme n'est pas une guerre contre les hommes, mais une lutte contre ces structures qui permettent à la domination masculine de perdurer. Et donc contre ce qui, dans la construction de la masculinité (première partie) en fait un privilège (deuxième partie), une exploitation (troisième partie), une violence (quatrième partie)… Il n'y a aucune fatalité ; ce sont des questions structurelles, et les structures, on peut les défaire ou les esquiver (cinquième partie) »
Peut-être qu'au lieu d'interroger les genres il faudrait interroger ce fond de violence qui est en chacun-e de nous. Comme avec le racisme - peut-être qu'avant de parler de racisme partout et tout le temps, on pourrait s'interroger sur nos représentations de races... mais se poser des questions c'est déjà sortir du confort de l'identité.Oui !
Memoirs of Sir Isaac Newton's life by William Stukeley